Quelque soit la problématique ou les enjeux.
Avec mon client, quand nous avons bien cerné le problème, s’ensuit souvent de grosses émotions et les larmes, parfois beaucoup…
A ce moment, il m’arrive souvent de dire ce genre de phrases:
➡️ “Wow, je voulais écrire la suite des Misérables et vous venez de me donner le script complet.”
➡️ “Bon, je suis désolé mais vous venez de dépasser la consommation de kleenex comprise dans la consultation. Je vais devoir surtaxer.”
➡️ “Cool, avec un client comme vous, mon agenda est rempli pour dix ans.”
Moment de doute dans le regard de mon client… suivi par un rire avec des yeux souvent plein de larmes, voire même un “merci”
J’ai fait ça très naturellement dans un premiers temps sans me rendre compte du non-verbal dérivé.
Ce que je dis avec mes blagues pourries c’est:
👉 “C’est ok j’ai bien compris ta peine et ta douleur”
👉 “Bravo pour ce que tu viens de me donner.”
👉 “C’était fort et on va décompresser tous les deux un moment.”
👉“Tu as un humain comme toi en face.”
Mais surtout:
👍 « Si je me permets de plaisanter et de dédramatiser ce que tu viens de me donner, c’est parce que je sais que je vais pouvoir t’aider. »
👍 »Ta problématique unique pour toi, pour moi c’est ma routine en cabinet, rassure-toi je sais comment on va travailler »
👍 « Je suis là à 100% pour toi. »
👍 « 50% praticien 50% moi : 100% humain » (Vous avez compris, je fais des blagues pourries)
L’humour, ça peut aussi être de l’empathie et l’assurance d’être entre de bonnes mains. Mais en général on ne se l’autorise pas dans ce cadre. Et pourquoi pas? Ce n’est bien sûr pas un exercice, mais ma façon de travailler naturellement et je pense que c’est en partie ce qui fait que le client me conseille à des amis. Et il n’est pas rare qu’un client me dise avec un sourire “on m’avait prévenu que vous étiez cinglé”…
Mais il est là 😉