“Mon client sort-il de l’état d’hypnose si je lui demande de parler ? Et s’il ouvre les yeux ?”
Ces questions sont fréquentes… et pourtant, elles cachent une réalité simple : il existe plusieurs types de transes, chacune adaptée à un objectif précis.
🌀 Voici les 3 types de transes que l’on utilise en cabinet d’hypnose :
1. Transe légère : quand l’inconscient commence à se manifester
Vous la vivez sans même vous en rendre compte : en lisant un livre captivant, en regardant un film ou simplement en rêvassant.
En début de séance, cette transe apparaît souvent lorsque le client évoque sa problématique et que ses émotions commencent à émerger.
En cabinet, la transe légère peut générer des phénomènes idéomoteurs, comme la lévitation de la main. Mais elle ne suffit pas pour un véritable travail thérapeutique. Elle marque simplement le début du processus, une étape qu’il est important de dépasser pour aller plus loin.
2. Transe stuporeuse : idéale pour un lâcher-prise total
Dans cet état, le corps et l’esprit se relâchent complètement, jusqu’à une absence de réactivité. Cette transe est confortable et apaisante, mais peu adaptée pour un travail thérapeutique actif : le client est trop détendu pour s’engager pleinement dans son processus de changement.
Je l’utilise souvent lorsque le client a besoin d’un véritable répit qu’il ne parvient pas à trouver seul. Elle est particulièrement utile pour les personnes en burn-out ou en surcharge émotionnelle, qui ont besoin d’un vrai repos mental avant de pouvoir travailler en profondeur.
👉 Parfaite pour une déconnexion totale, mais pour un travail en profondeur, il faudra viser la transe somnambulique.
3. Transe somnambulique profonde : la clé d’un vrai travail thérapeutique efficace
Spectaculaire en hypnose de spectacle, cette transe est pourtant essentielle en cabinet. Elle permet au client d’être très réceptif aux suggestions tout en restant capable d’interagir. C’est un état dans lequel l’inconscient est pleinement mobilisé, et où les changements profonds deviennent possibles.
En transe somnambulique, le client peut ouvrir les yeux ou vous parler, il peut bouger, vivre pleinement une expérience. En fait, c’est même idéal : il peut exprimer ce qu’il ressent et vous permettre d’ajuster votre accompagnement en temps réel. Il reste en contact avec le thérapeute. C’est cet équilibre entre réceptivité et interaction qui en fait une transe unique pour la thérapie.
La transe somnambulique est indispensable pour utiliser des techniques avancées comme :
✅ La régression – Revivre une scène passée
✅ Les parts-thérapie – Dialoguer avec les différentes parties de soi
✅ L’amnésie – mettre temporairement de côté un souvenir ou une habitude limitante
✅ Les hallucinations – créer des expériences sensorielles puissantes
👉 En cabinet, c’est LA transe à obtenir pour un véritable travail thérapeutique. Elle permet d’aller au-delà du simple lâcher-prise pour accéder à un véritable travail thérapeutique.
Comment atteindre la transe somnambulique ?
Accéder à cet état profond demande souvent une progression étape par étape. Pour basculer dans la transe somnambulique, il est nécessaire de provoquer des phénomènes hypnotiques.
Parmi eux, l’amnésie hypnotique joue un rôle central : lorsqu’un client oublie temporairement un chiffre, un mot ou même son propre prénom, son inconscient a franchi un seuil. C’est le signe qu’il est prêt pour un véritable travail thérapeutique.
👉 Pour aller plus loin, je vous invite à lire mon article complet sur l’amnésie en hypnose
Conclusion
Comprendre les types de transe permet de mieux guider ses clients vers l’état approprié. Chaque transe a son importance et son utilité. Mais en maîtrisant la transe somnambulique, vous accédez à des accompagnements beaucoup plus efficaces et puissants.
👉 C’est justement ce que je vous propose d’apprendre dans ma masterclass “Osez improviser l’hypnose”.
Pour en savoir plus, vous pouvez visionner le Replay de la visio du jeudi sur la transe stuporeuse et somnambulique ICI
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