J’ai décidé d’apprendre à lire l’anglais pour accéder à toute la littérature concernant l’hypnose.
Je fais donc l’inventaire des façons les plus rapides et les plus efficaces d’y parvenir.
Me voila donc en route pour 30 minutes par jour de littérature pour adolescent avec traducteur à portée de main pour le vocabulaire que je ne connais pas. J’ajoute à ça des vidéos courtes en anglais avec sous-titres. J’espère avoir des résultats assez rapidement.
Mais quelque chose cloche dans cette histoire, vous ne trouvez pas?
❓Où est l’hypnose❓
C’est un outil formidable pour apprendre, mais il ne m’est pas venu directement en tête. Et pour cause, même si je trouve très intéressant de pouvoir utiliser l’hypnose dans les apprentissages, sa mise en œuvre reste un peu floue dans mon esprit.
Pourtant, il m’est arrivé de l’utiliser dans des ateliers d’hypnose que je propose gratuitement. J’adore faire ce genre de chose, c’est l’occasion de faire découvrir mon travail, mais c’est aussi un laboratoire génial pour tester de nouvelles choses. Ce jour-là, un groupe d’étudiants s’était prêté au jeu. Et d’un coup me vient l’idée de tester quelque chose d’un peu fou. Sous hypnose je les prive de leur langue natale (donc le français). A partir de maintenant, ils ne pourront que parler en anglais. Passé le rigolo de l’effet “spectacle”, je leur demande de discuter entre eux.
Les niveaux d’anglais sont très différents, certains parlent parfaitement mais pour d’autres c’est plus difficile. Pendant vingt minutes je suis spectateur des échanges et je suis époustouflé.
👉 Le privatif donne une autre ampleur à ce genre d’exercice. Imaginons ceci mis en œuvre dans un cadre d’apprentissage!
Notre rôle n’est t’il pas aussi de faire évoluer l’hypnose dans cette direction?